Je vous avais déjà parlé de Thrillermania l’an dernier (voir par ici). Le succès a semble-t-il été au rendez-vous, à tel point que c’est parti pour une seconde édition.
Rappelez-vous, Thrillermania, ce sont des Internautes qui élisent un polar, ce dernier devant être choisi parmi les dix titres présélectionnés par un jury de professionnels. Au départ, un grand nombre de manuscrits, envoyés par tout un chacun. Petit à petit, les Internautes polarophiles votent pour leur favori, éliminant de ce fait les romans les moins crédités de suffrages. Il y a quatre phases de vote, avec pour critère de sélection le résumé, puis le premier chapitre, le second et ainsi de suite.
Date limite de dépot des manuscrits : mi-août
Ouverture des votes : 7 septembre
Si vous souhaitez participer, que ce soit en tant qu'(é)lecteur, comme votre serviteur, voire même en tant qu’écrivain, une seule adresse : www.thrillermania.com.
Qu’y a-t-il à gagner ? Le lauréat voit son roman être publié par Pocket.
Le roman du vainqueur de l’an dernier vient d’être édité (par Pocket donc), et un autre participant l’a également été (par First) bien que ce soit indépendant du résultat du concours.
Je n’ai pas encore eu l’occasion de les lire mais j’avais bien aimé les premiers chapitres, qui donnaient vraiment envie de poursuivre la lecture…
Une fois n’est pas coutume, je vous les présente donc brièvement, en attendant de trouver le temps de les lire.
Avait donc été choisi l’an dernier par les Internautes, le roman Turpitudes, d’Olivier Bocquet, récemment paru chez Pocket.
Résumé
Décembre 2003. Fontainebleau fait la Une des journaux à trois reprises : un meurtre particulièrement barbare trouble la quiétude des habitants ; une émeute sanglante secoue la ville ; et, pour la première fois en France depuis le XIXe siècle, une épidémie de dysenterie se répand dans les rues comme une traînée de poudre.
Ce que la presse ignore, c’est que ces trois événements sont liés et que les personnages qui en tirent les ficelles iront jusqu’au bout pour arriver à leurs fins …
Egalement participant du premier concours et récemment édité aussi, Une partie en enfer. Il s’agit d’un thriller écrit à quatre mains par deux jeunes Français passionnés de poker, Florian Lafani et Gautier Renault.
Résumé
Amsterdam, de nos jours. Lars, étudiant fauché, répond à une petite annonce qui propose de se prêter à des tests médicamenteux moyennant une alléchante rétribution financière. La molécule testée le rend agressif, voleur et âpre au gain. Au cours d’une dispute, il tue sa mère sans le vouloir et pris de panique, supprime son père dans la foulée. La police ne parvenant pas à prouver son inculpation dans l’affaire, il hérite de l’assurance-vie considérable de ses parents qu’il part jouer au poker à Las Vegas. Là-bas il perd tout, et voit son destin basculer dans une sombre ruelle.
Hugh passe son temps à jouer au poker en ligne et sa petite amie Constance menace de le quitter. Mais un jour, il disparaît mystérieusement. Constance se lance à sa recherche. Elle découvrira que Hugh est mêlé, à un niveau indéterminé, à une affaire de grande ampleur, mêlant finance, informatique et politique de haut vol.
Philippe, installé aux Bahamas, achète et revend des noms de domaines sur Internet. Son ami et associé Noah, analyste financier, lui conseille de faire grimper les enchères pour une adresse intitulée « http://www.docfountain.com ». Une holding investit dans une boisson énergétique qui porte ce nom ; elle prépare un lancement mondial et n’envisage pas de renoncer à son site officiel. Philippe en propose alors un prix exorbitant. Et devient, avec son ami Noah, l’homme à abattre pour la société Kramer…
Quel lien entre ces trois hommes qu’à priori tout sépare ? Ils s’apprêtent tous à jouer Une Partie en Enfer…
Malgré mes premières réticences liées au format du concours (la Star Ac’ du polar, bof) je me suis vite pris au jeu. Surtout parce que les textes proposés sont généralement de bonne qualité. Et puis il n’y a que quelques pages à lire, ce qui n’est pas beaucoup (c’est toujours le problème du temps). Justement, c’en est même parfois frustrant, quand l’auteur parvient à nous happer et qu’on aimerait bien connaître la suite…