Articles Tagués ‘musique’

La Crête des damnés est un roman de Joe Meno paru aux éditions Agullo en 2019 dans une traduction d’Estelle Flory.

31oywmyzehlRésumé

Brian, 17 ans, est secrètement amoureux de sa meilleure amie, Gretchen, une punk bagarreuse ayant des problèmes à accepter son surpoids. Malgré le regard des autres, il aimerait l’inviter au bal de Homecoming mais il n’arrive ni à lui avouer ses sentiments ni même à simplement l’inviter pour cette soirée lycéenne. Pour choper, une meuf, rien de tel que de lui offrir une super compile, à ce qu’il paraît. Alors Brian est obnubilé par la confection de la cassette ultime, celle qui lui permettra d’arriver à ses fins.

Mon avis

Si les deux premiers romans de Joe Meno parus chez Agullo (Le Blues de la harpie & Prodiges et miracles) pouvaient s’apparenter à du « noir », il n’en est rien de celui-ci. Il est le roman d’une époque, les USA des 90’s, et d’un milieu social, populaire, pour ne pas dire pauvre. Il est aussi, sinon un roman « musical » tout au moins un roman qui fait la part (très) belle à la musique. Les références sont innombrables, si bien qu’une playlist consacrée au roman disponible sur Spotify fait quasiment cinq heures. Pour ceux qui ne connaissent pas, ou très peu, les genres évoqués (punk et metal principalement) et qui sont curieux, cet ouvrage est d’ailleurs une porte d’entrée sympathique vers cet univers. Il m’a vite semblé impossible de passer ces 350 pages avec Brian, Gretchen, Kim et les autres sans écouter ce qu’ils écoutent : des noms qui me parlent vaguement mais très loin de ce que j’écoute : Misfits, Guns N’ Roses, Black Sabbath, Mötley Crüe, Dead Kennedy, Ramones…

L’invitation de Gretchen au bal de Homecoming, rassurez-vous, ce n’est pas ce qui importe vraiment dans cette histoire. C’est un espèce de fil rouge qui devient rapidement humoristique, un peu comme le M. De Mesmaeker dans Gaston avec la signature de ses fameux contrats. Et comme dans cet exemple, inviter Gretchen au bal, et bien c’est pas simple, RROGNTUDJÛ !
En ouvrant La Crête des damnés, je ne savais pas trop dans quoi je m’embarquais car le sujet était loin de mes lectures habituelles et j’ai craint qu’il puisse ne pas me plaire.

J’ai passé un bon moment avec Brian – auquel on s’identifie assez facilement lorsqu’on est un gars hétéro timide – et ses copains, dans cet univers musical que j’ai pris plaisir à découvrir. Un roman qui sort de ce que je lis d’ordinaire mais un vrai plaisir de lecture.

La Crête des damnés (Hairstyles of the Damned, 2004), de Joe Meno, Agullo/Fiction (2019). Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Estelle Flory, 348 pages.

Plaqué or est un roman de Nora Hamdi paru au Diable Vauvert en 2005.

9782846260800Résumé

Seloula est actrice. Enfin, quand elle trouve du boulot. La plupart du temps, elle est plutôt désœuvrée. Hédi est un saxophoniste de jazz talentueux, passé par toutes les étapes du Conservatoire, et qui s’apprête, avec sa chère et tendre, à sortir son premier album. Séparés très jeunes par les aléas de la vie, ces deux enfants d’immigrés cherchent encore leur place dans la société.

Mon avis

Si je choisis souvent mes lectures en fonction de mes goûts et de critères tels que les auteurs, les collections, les éditeurs, les traducteurs… ou encore suite à des conseils, il m’arrive aussi parfois (c’est ma nature curieuse) de tenter un coup, au petit bonheur la chance. Ici, la couverture et le titre ont quelque peu attirés mon regard. J’ai parcouru la quatrième de couverture. Un roman qui traite d’immigration et de recherche d’identité écrit par une jeune femme née à Argenteuil dans une famille d’origine Algérienne, pourquoi pas… Ça pouvait m’intéresser, sur le papier.

Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il y a tromperie sur la marchandise mais le récit correspond très peu à ce que j’attendais et ce fut une déception totale. La vie parisienne de musiciens d’un côté, la vie bourgeoise d’une actrice de l’autre, ses vacances à la Rochelle avec ses « amis » bien comme il faut, ses caprices de midinette, des amourettes qui nous laisse complètement indifférent. Rien ne m’a passionné dans ce roman qui m’a fait me poser deux questions : Pourquoi écrire ça ? Et surtout, pourquoi l’éditer ? Sans doute suis-je passé complètement à côté de l’intérêt du livre. J’ai seulement apprécié quelques passages sur la musique et la relation entre Hédi et son père adoptif Aberkan autour de leur passion commune pour la musique et un instrument en particulier : le saxophone.

Ce roman n’est sans doute pas « mauvais » mais disons que je n’ai eu quasiment aucune affinité avec les personnages dont les vies m’ont laissé de marbre. Ça ne m’arrive pas souvent mais pour une fois, j’étais content de finir un livre pour passer à autre chose. Je l’ai fini ceci dit, ce que je n’aurais sans doute pas fait s’il avait été mal écrit ou s’il avait fait quelques centaines de pages de plus.
Un raté total pour ma part donc, mais je serais curieux de lire l’avis de quelqu’un qui a apprécié.

Plaqué or, de Nora Hamdi, Au Diable Vauvert (2005), 252 pages.

Par les rafales est le premier roman de Valentine Imhof. Il est paru en mars aux éditions du Rouergue (Rouergue/Noir).

412p2wfzgflRésumé

Alex a de bonnes raisons de se méfier des hommes en général, et de ceux qui sont un peu (trop) prompts à l’aborder en particulier. Sans doute pourra-t-on lui reprocher d’être extrême dans ses réactions de défense mais ce qu’elle a vécu initialement l’était tout autant.
Une fois de plus, elle se venge à sa façon. Mais son apparence est loin d’être passe-partout. Alors voilà qu’elle doit fuir avant qu’on ne fasse le lien entre elle et ce qui s’est passé dans cette chambre d’hôtel…

Mon avis

Les amateurs de scénarii léchés resteront sans doute sur leur faim. Ce roman d’un peu moins de 300 pages peut être présenté comme une course-poursuite, bien qu’il ne se limite pas uniquement à cela. La férocité d’Alex fait beaucoup penser à celle de la mère dans Petite Louve, de Marie Van Moere, titre qui partage plusieurs points communs avec Par les rafales. Les deux textes sont des premiers romans français écrits par des femmes et traitant du sujet du viol. Dans les deux opus, les personnages décident de prendre le problème à bras-le-corps, à leur façon, plutôt que de passer par les cases police et justice. Ce sujet, ainsi que la manière dont il est abordé font que ces romans ne sont pas à mettre entre toutes les mains et qu’ils pourront déranger les plus sensibles.

« Jamais, avant ce soir, il n’a envisagé le tatouage sous l’angle de la féminité et de la sensualité. Au contraire. Il y a toujours vu une démonstration de virilité, tendance macho et délinquant, ostentatoire et vulgaire, une sorte de rite initiatique qui se fait mal et mâle, un truc de marins, de bikers, de routiers, de taulards, ou de frimeurs. Rien, en somme, qui soit susceptible de l’émouvoir ou de l’intéresser. »

Le personnage d’Alex est entier et l’on comprend bien la colère qui l’anime, au point qu’on en vient même à ne plus trouver aberrantes les horreurs qu’elle fait subir à ses bourreaux (ou ceux qu’elle imagine comme tels).
Les textes mis en exergue des chapitres sont une belle trouvaille. Ces poèmes ou autres extraits littéraires, en anglais ou en français et sans ponctuation ni la moindre espace entre les mots, sont autant de lettres et de mots qui recouvrent le corps d’Alex. Valentine Imhof plonge le lecteur, avec ses personnages, dans le milieu du tatouage et du rock, qu’elle semble bien connaître, tout comme la mythologie nordique. Une découverte pour d’aucuns ; moins pour d’autres. Toujours est-il que l’auteur nous donne à voir et à entendre – les références musicales sont nombreuses – sans que ce ne soit par trop didactique et en évitant l’effet « catalogue », qui est parfois l’écueil de cet exercice. On voyage aussi aux côtés d’Alex, de la Belgique à la Scandinavie en passant par Saint-Pierre et Miquelon.

« Il sort faire un tour, déambuler, prendre ses marques. Il a toujours adoré ces premières heures dans une ville qui lui est étrangère et dont il ne parle pas la langue. Traîner sans plan touristique et sans but, se perdre volontairement, se laisser dépayser l’oreille par les bribes de conversation grappillées au vol, faire une première immersion linguistique en lisant les enseignes, les publicités, les unes des journaux. »

Malgré un scénario léger, Valentine Imhof signe un roman puissant et au personnage principal charismatique. On se souviendra longtemps d’Alex, cette jeune femme torturée qui ne se laisse pas abattre, quitte à enfreindre elle-même la loi.

Par les rafales, de Valentine Imhof, Rouergue/Noir (2018), 285 pages.

Back Up est un roman du Belge Paul Colize publié par La Manufacture des livres en février 2012.

Il est récemment paru en poche en Folio Policier.
Il faisait partie des finalistes du Prix Polars Pourpres 2012.

Résumé

Berlin, 1967.
Les membres du groupe de rock Pearl Harbor décèdent les uns après les autres à différents endroits et dans différentes circonstances. A priori, rien de suspect. Ce n’est pas l’avis du batteur remplaçant du groupe, qui sait que les quatre musiciens venaient de terminer un enregistrement, dont il ne reste d’ailleurs aucune trace, et qu’ils étaient partis en vacances chacun de leur côté avec une grosse somme d’argent.
Bruxelles, 2010.
Un colosse est renversé par une voiture. L’homme ne meurt pas mais sombre dans le coma. Problème : il n’a aucun papier sur lui et sa disparition n’a pas été signalé. Personne ne sait qui il est.

Mon avis

Autant le dire de suite, Back Up m’a beaucoup plu. Mais sans doute plus pour la part qu’y occupe la musique, pour la plongée dans les années 1960, et pour ses personnages que pour l’intrigue policière elle-même.

« Nous sommes rentrés à la maison avec le disque de Chuck Berry. Ma mère a déclaré qu’elle n’allait rien rapporter à mon père, qu’elle lui raconterait que j’étais invité chez un copain samedi après-midi et que nous écouterions le disque le jeudi suivant.

Je n’étais pas conscient du risque qu’elle prenait en taisant mes mésaventures à mon père.

[…]

Le jeudi suivant nous avons sorti le disque de sa cachette. Nous sommes allés dans le salon, ma mère et moi, et avons ouvert le tourne-disque.

C’était un meuble monumental qui combinait une radio et un tourne-disque. Il sentait le bois frais et la cire d’abeille. La platine était équipée d’un système qui permettait de déposer plusieurs 45 tours l’un sur l’autre pour éviter de devoir faire des allées et venues. Un écusson métallique était fixée sur le couvercle, avec un chien-assis devant un vieux phonographe.

Nous avons déposé le disque et enclenché le mécanisme.

Dès les premiers accords, un fourmillement a parcouru mon corps. J’ai ressenti une irrésistible envie de me lever, de bouger, de gesticuler, de remuer mon cul et tout ce qu’il y avait moyen de remuer. Je ne comprenais pas pourquoi ces quelques notes provoquaient un tel effet.

C’était ça le rock’n’roll.

J’ai monté le volume. La guitare de Chuck m’emportait.

Ma mère s’est mise, elle aussi, à remuer le derrière. Mon frère est arrivé, l’air ébahi, en se demandant ce qui se passait. Il s’en est mêlé.

Nous nous sommes retrouvés tous les trois au milieu du salon, à danser comme des sauvages. Nous avons poussé le volume au maximum. Nous riions, nous criions, nous en avions mal au ventre.

Ce jour-là, le rock est entré dans ma vie pour ne plus en sortir.

De cet après-midi-là, je garde l’un des plus beaux souvenirs de ma vie. Maman dans sa si jolie robe jaune qui dansait le rock’n’roll en riant aux éclats. »

La musique, et en particulier le bon vieux rock’n’roll, est omniprésente au fil des pages, et ce pour notre plus grand plaisir. En plus, elle est loin d’être accessoire : le narrateur est batteur de rock, sa copine est chanteuse, et surtout, l’intrigue ne serait rien sans la musique, mais chut… n’en disons pas trop. Paul Colize aime cette musique, cela se sent, et il ne manque pas de nous délivrer de nombreuses références musicales au passage, que l’on retrouve compilées en fin d’ouvrage.

Avec les personnages musiciens et leur entourage, on (re)vit les nuits folles des années 1960, notamment celles de Berlin. Au programme : sexe, drogue, rock’n’roll, ainsi qu’une pincée de nostalgie pas déplaisante.

« La période la plus mouvementée de ma vie a commencé ce soir-là pour se terminer quelques semaines plus tard avec l’entrée de Mary dans ma vie.

Ce furent des semaines de folie. Nous passions notre temps à courir comme des dératés, à dépenser en une heure l’argent que nous gagnions en une semaine, à suivre des concerts et à nous précipiter dans la cave pour rejouer ce que nous avions entendus.

Nous passions notre temps à faire du rock, à parler de rock, à boire, à fumer et à avaler des centaines de pilules.

C’était futile et destructeur. Avec le recul je garde pourtant de cette période la sensation que j’étais devenu moi-même.

Birkin et moi formions une paire déjantée, dépareillée et indestructible. Il a été l’un des rares cadeaux que le ciel m’a offerts. Il m’a appris la beauté et la richesse de l’amitié. […] Quand je pense à lui, mon regard se trouble et mon cœur s’emballe. »

L’intrigue n’est pas forcément exceptionnelle d’originalité et certains rebondissements peineront sans doute à convaincre les lecteurs les plus difficiles. Pour autant l’ensemble est rendu très prenant par Paul Colize, notamment par l’utilisation d’une construction intéressante alternant astucieusement les différents points de vue et les époques (passé et présent).

Back Up offre donc au final un très bon moment de lecture, parfois émouvant. Paul Colize réussit à faire d’une pierre deux coups : un bon polar et un superbe hommage à la musique des sixties, à l’âge d’or du rock’n’roll.


Back Up, de Paul Colize, La Manufacture des livres (2012), 425 pages.

La vie de Marie-Thérèse qui bifurqua quand sa passion pour le jazz prit une forme excessive est un texte assez inclassable mais réussi de feu Michel Boujut.

 

https://i0.wp.com/polars.pourpres.net/img/uploads/51pYc1P29JL.jpgRésumé

Toulouse, 1959.
Marie-Thérèse Désormaux est une de ces jeunes filles que l’on peut qualifier de sans histoires. Issue d’une famille bien comme il faut – son père est lieutenant-colonel dans la gendarmerie –, une succession d’événements vont l’amener à se retrouver mêlée à un fait divers sanglant qui fit alors grand bruit dans le midi. Pourtant, au départ, son seul crime, c’était d’aimer le jazz.

Mon avis

Si j’ai emprunté ce livre et que je l’ai lu, je dois avouer que c’est avant tout parce que j’ai été intrigué par ce titre anormalement long. Il aurait aussi pu s’appeler « Est-ce un crime que d’aimer le jazz ? » par exemple, mais je ne sais pas si je l’aurais lu…

En 1959, Michel Boujut est interpellé par une photo parue dans Sud-Ouest et la glisse entre les pages de La nuit tombe. C’est en la retrouvant dans le roman de David Goodis quarante-cinq ans plus tard, qu’il se souvient de cette affaire. Sur l’image précieusement conservée, on peut voir Marie-Thérèse Désormaux souriante poser aux côtés du chanteur de blues Big Bill Broonzy. La légende affirme : « Coïncidence ? Marie-Thérèse Désormeaux bifurqua dans la vie à partir du moment où sa passion pour le jazz prit une forme excessive. »

« Les relations de Marie-Thérèse D. dans le milieu du jazz (au demeurant fort honorable) étaient éminentes et nombreuses. » Le journaliste de Sud-Ouest enfonce le clou. Il donne très exactement ici le point de vue de l’époque, le jazz associé par les bien-pensants à toutes les turpitudes et à toutes les dérives. En 1959, il se trouve encore des invalides de la perception pour oser écrire, tel un certain Dessouches dans le magazine Tout savoir, que « le jazz s’adresse à la tripe, au bas-ventre », qu’il « fait équipe avec cet art nègre qui a été utilisé comme un bélier contre la civilisation occidentale »… Ou tel speaker des Actualités Gaumont laissant entendre que « ces joueurs de jazz restent d’étranges personnages qui s’éveillent au crépuscule et trouvent leur inspiration dans une excitation artificielle… ». Il faut s’y faire, le jazz n’a pas bonne réputation. Son influence sur la jeunesse est désastreuse, il vous emmène sur la mauvaise pente avec ses contorsions sensuelles et ses appels rauques. Tout simplement, le jazz fait peur. Musique sauvage, musique louche, musique de détraqués ! »

C’est cette insinuation du journaliste de l’époque, qui semble voir un rapport évident entre le jazz et la délinquance – ce genre musical était alors très mal vu dans les sphères supérieures de la société – qui pousse Michel Boujut à approfondir ses recherches. Lorsqu’un journaliste de Détective s’étonne de ce qu’il compte consacrer un livre à cette affaire somme toute « banale et ordinaire », il comprend que ce qui l’intéresse, ce n’est pas tant le fait divers en soi que « cette conjection entre la province, les années 1950, le jazz et une héroïne floue, fille de gendarme qui plus est. »

Pour lui, grand amateur de roman noir, cela ne fait pas de doute, Marie-Thérèse est l’héroïne d’une de ces histoires. Une de ces femmes dont le destin basculent subitement, à la différence qu’ici, il ne s’agit pas de fiction. Au fil des pages, Michel Boujut  essaie de reconstituer le parcours de Marie-Thérèse. Féru de jazz lui aussi, il se rend compte qu’il partage avec elle des connaissances communes. Il mêle alors sa propre histoire, celle du jazz et celle des années 1950 à la vie de la jeune femme. Et lorsque il y a des zones d’ombres, il prend la liberté d’inventer, en veillant à ne jamais s’éloigner de ce qu’il suppose être la vérité.

A la frontière de la fiction et du documentaire, Michel Boujut nous fait revivre dans ce « roman-vérité » un fait divers dont on parla beaucoup dans la région toulousaine à la fin des années 1950, et qui fut aussi vite oublié. Ce texte à la forme originale nous éclaire aussi sur la société de l’époque, notamment au travers de la place qu’elle « accorda » au jazz, genre musical que défend ici l’auteur avec passion. Une lecture peu commune et très agréable.


La vie de Marie-Thérèse qui bifurqua quand sa passion pour le jazz prit une forme excessive, de Michel Boujut, Rivages/Noir n°678 (2008), 175 pages.

Ray

Publié: 25 juillet 2007 dans Cinéma
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Ray est un film biographique retraçant le parcours du célèbre musicien et chanteur de jazz Ray Charles. Il a été réalisé par Taylor Hackford. C’est l’excellent Jamie Foxx qui interprète Ray Charles, et il a reçu l’oscar 2004 du meilleur acteur pour cette performance hors du commun. On trouve aussi également Kerry Washington et Regina King dans les rôles respectifs de la femme et de la maîtresse de Ray Charles.

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Ray Charles, c’est d’abord un mythe : cinq décennies de succès, une carrière musicale exceptionnellement riche, féconde et diverse, émaillée de dizaines de classiques qui ont fait le tour du monde et inspiré des générations de jeunes artistes. Mais derrière cette image légendaire se profile l’histoire émouvante, méconnue, d’une vie, l’itinéraire d’un homme qui réussit à surmonter ses handicaps et ses drames personnels.

Mon avis

Je n’avais toujours pas vu ce film, c’est donc désormais chose faite. Le film n’est pas à proprement parler un chef-d’œuvre du septième art mais Jamie Foxx est exceptionnel et la musique excellente.
J’ai passé un agréable moment.