Le châtiment des hommes-tonnerres (L’agence Pinkerton, 1) / Michel Honaker

Publié: 4 janvier 2013 dans Polar français, Polar jeunesse
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Bloavezh mat ! Je vous souhaite le meilleur pour 2013, pour la lecture comme pour le reste !
En attendant le bilan de 2012, voici la première chroniques de l’année.

Le châtiment des hommes-tonnerres est un roman du prolifique Michel Honaker. Il s’agit du premier titre de la série que l’auteur consacre à « L’agence Pinkerton ».

Résumé

Dans les environs de Salt Lake City, hiver 1869.
Trois des meilleurs éléments de l’agence Pinkerton sont tués dans le Transcontinental. Ils avaient été envoyés à bord du train pour démasquer un cambrioleur fort habile qui y sévissait impunément depuis un moment. Peine perdue, il semblerait que le « Chapardeur » a plus d’une corde à son arc.
Neil Galore, 20 ans, enchaîne les petits boulots et peine encore à payer son loyer, au grand dam de sa propriétaire. Lorsqu’il voit dans le journal que Pinkerton cherche à recruter de nouveaux agents en urgence il décide immédiatement de postuler.

Mon avis

Michel Honaker, à qui l’on doit une quantité de romans impressionnante, n’est plus à présenter pour qui connaît un tant soi peu la littérature jeunesse. Ceci dit, cet opus ne s’affiche pas comme tel puisqu’il ne fait pas partie d’une collection jeunesse et peut aussi bien être lu par les adultes que par les ados.

Sans en dévoiler trop, disons que Neil est recruté par l’agence Pinkerton en même temps que trois autres jeunes de son âge. Il y a Armando Demayo, un Navajo qui ne veut pas admettre qu’il est Indien ; Angus Dulles, un jeune fermier qui ne semble pas très dégourdi ; et la belle Elly Aymes, qui ne laisse pas ses coéquipiers de marbre. Ils sont rapidement envoyés à bord du Transcontinental avec pour mission de faire mieux que leurs prédécesseurs : trouver et arrêter le Chapardeur.

L’action est très présente et on n’a pas le temps de s’ennuyer au fil des quelque 240 pages qui composent cette histoire. Les rebondissements sont nombreux, et pour la plupart aussi bien vus qu’imprévisibles. On s’attache assez facilement à Neil – qui est aussi le narrateur, ça aide – ainsi qu’à la ravissante Elly.

Michel Honaker écrit dans un style efficace, au service de l’action. On sent qu’il s’est documenté sur la période et la région et glisse astucieusement dans son récit quelques éléments peu connus de l’histoire de la conquête de l’Ouest, mêlant les faits historiques réels aux inventions de son cru. Il intègre également à son récit quelques touches de surnaturel qui ne sont pas sans intérêt pour l’intrigue.

Le châtiment des hommes-tonnerres est un roman efficace sur fond d’Ouest américain que l’on prend plaisir à lire. Si Michel Honaker parvient à maintenir ce niveau pour les prochain titres, gageons que sa série « L’agence Pinkerton » est promise à un bel avenir. Je lirai sans doute la suite pour m’en rendre compte.



Le châtiment des hommes-tonnerres
(L’agence Pinkerton, 1), de Michel Honaker, Flammarion (2011), 241 pages.

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