Le sourire des pendus est un thriller écrit à quatre mains par Jérôme Camut & Nathalie Hug, auteurs qui n’en sont plus à leur coup d’essai ensemble.
Il est paru chez Télémaque en mai 2013 et fait partie des finalistes du Prix Polars Pourpres dont les vainqueurs seront dévoilés sous peu.
Résumé
Lara Mendès est une jeune et jolie journaliste télé. Alors qu’elle enquête sur des réseaux liés aux pratiques sexuelles extrêmes, elle est enlevée et séquestrée. Son rapt a-t-il un rapport avec ses recherches ?
La policière Sookie Castel trouve au détour d’une promenade un chien abandonné. En le rapportant à ses propriétaires, elles retrouve toute la famille pendue – homme, femme et enfant. Suicide collectif ou assassinat ? Sookie n’est pas chargée de l’enquête mais face à la médiocrité de ses collègues, elle ne peut s’empêcher d’essayer d’en savoir plus.
Mon avis
Bien que j’ai déjà lu il y a quelques années des romans de Camut et Hug, ceux de la trilogie des Voies de l’ombre en l’occurrence (dans l’ordre : Prédation, Stigmate, Instinct), je ne suis pas certain que j’aurais ouvert celui-ci s’il n’avait pas été finaliste du Prix Polars Pourpres.
Je suis maintenant bien moins attiré par ce genre de thrillers qu’à une époque, surtout quand ils font plus de 750 pages et sont annoncés comme le début d’une série (W3).
Le duo d’auteurs sait rendre ses personnages attachants. Aux deux protagonistes principales, bien campées, viennent s’ajouter Valentin Mendès, le frère cadet de Lara, qui donnerait tout pour retrouver sa sœur disparue ; Léon Castel, le père de Sookie, fondateur d’une association de victimes et militant engagé contre les dysfonctionnements et autres aberrations de la justice ; Arnaud de Battz, producteur et ami de Lara Mendès, ainsi que son compagnon Egon Zeller, le célèbre comédien.
Tout ce beau monde va se démener pour retrouver Lara ou comprendre ce qui est arrivé à la famille de pendus. Mais bien sûr, certaines personnes ne voient pas ça d’un bon œil et vont faire en sorte de les en empêcher. Au programme : suspense et rebondissements à gogo pour amener le lecteur jusqu’aux ultimes révélations, que j’ai trouvées plutôt téléphonées.
Le sourire des pendus plaira sans doute beaucoup à certains amateurs de thrillers. Pour ma part, et bien que je ne l’ai pas lu avec déplaisir pour autant, ce type de lecture n’est plus tout à fait ma tasse de thé.
Le sourire des pendus (W3, t.1), de Jérôme Camut et Nathalie Hug, Télémaque (2013), 752 pages.
Hannibal le lecteur 