La dernière arme / Philip Le Roy

Publié: 5 juillet 2007 dans Polar français
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La dernière arme est le quatrième roman de Philip Le Roy, connu des amateurs de polars depuis son précédent roman Le dernier testament qui a reçu en 2005 le Grand Prix de littérature policière en 2005.

84626100198210lRésumé

Paris.Au cours d’un dîner, Annabelle Domange s’absente pour sortir son chien. Ses invités ne la reverront jamais. Personne ne l’a vue quitter l’immeuble.
Washington.
Galan Ryler monte dans un taxi. Un jeune homme qui a tenté de la séduire rattrape le véhicule cent mètres plus loin, vide.
Tokyo.
Suyani Kamatsu pénètre dans une ruelle. Deux voleurs en bloquent les issues. Ils se retrouvent nez à nez. La ruelle est déserte. On ne la reverra jamais.

Les disparitions se multiplient à travers le monde. Les victimes sont jeunes, belles, brillantes, diplômées des meilleures universités et occupent des postes clés auprès de chefs d’Etats ou de riches industriels.
Elles se volatilisent sans laisser de trace. L’enquête piétine, la pression monte.
Sylvie Bautch, profileuse belge, place tous ses espoirs en Nathan Love qu’elle va chercher au fin fond de l’Australie. Usant de psychologie, de ses charmes et d’arguments implacables, elle réussit à convaincre l’ex-profiler de s’intéresser à ces affaires…
Les 247 disparues demeurent introuvables. Sont-elles encore en vie ? Pour le découvrir, Nathan est obligé de se fondre dans un système obscur, défini par le mal et par les horreurs qui y sont perpétrées. La vérité sera pire que ce qu’il avait imaginé.

Mon avis

J’ai passé un bon moment en général en lisant ce livre, mais je lui reprocherai plusieurs choses.

Le héros, Nathan Love, ne m’a pas spécialement gêné par sa pratique du zen mais plutôt par son invincibilité. Même Van Damme au meilleur de sa forme ne mêt pas autant d’ennemis par terre avec ses seuls pieds et mains. A un moment, il chute de 80 mètres plus ou moins accroché à un genre de banderole, retombe sur la toile d’un commerce et repart en courant, normal, moi aussi je fais ça tous les matins. Déjà pour trouver un magasin qui fait plus de 80 mètres de haut, faut y aller, mais à Tokyo, pourquoi pas.

Les scènes de baston sont lassantes passé un certain point. Vers la fin je les survolais pour voir ce qui allait se passer plus avant. Peu m’importait de savoir si Nathan éliminerait 12 ou 18 sbires quelconques. A croire que les gardes et autres vigiles sont vraiment mal formés pour se faire avoir de la sorte alors qu’ils sont souvent en surnombre.

Sinon j’ai aimé le fait qu’on voyage beaucoup avec Nathan et qu’on ait des aperçus de la vie dans plusieurs pays, pas mal de vocabulaire dans les langues locales, notamment au Japon. Je pense que Philippe Le Roy a dû pas mal se documenter, et il a bien fait. Je ne suis jamais allé à Tokyo, mais les descriptions avait l’air très réalistes.

D’après ce que j’ai pu observer les avis sont très partagés, de celui qui a adoré à celle qui n’a pas pu passer les 100 pages tellement elle n’accrochait pas au style de l’auteur et au personnage principal. Moi, j’ai moyennement aimé. Lecture sympa, mais pas une grande réussite non plus.

La dernière arme, de Philip Le Roy, Au Diable Vauvert (2007), 616 pages.

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