Des fauves et des hommes / Patrick Graham

Publié: 27 juin 2013 dans Polar français, Thriller
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Des fauves et des hommes est un roman de Patrick Graham paru chez Anne Carrière en septembre 2012.

Il a remporté cet hiver le prix Polars Poupres, devant Les fantômes du delta d’Aurélien Molas et Back Up de Paul Colize.

Résumé

Alabama, 1931.

La Grande dépression a fait des milliers de victimes et on ne compte plus les familles qui, chassées de chez elles, prennent la route avec les quelques affaires qu’elles ont pu sauver.
C’est dans ce contexte que la jeune Carson, qui a échappé de peu à la mort mais pas au massacre de sa famille, et Sidney Clifford, un métayer noir ayant mis la main sur de mystérieux documents, vont être amenés à se rencontrer… Et à se serrer les coudes pour échapper au pire.

Mon avis

Patrick Graham est un auteur que je suis depuis ses débuts. Malgré quelques défauts, j’avais apprécié L’évangile selon Satan et L’apocalypse selon Marie. J’avais surtout beaucoup aimé Retour à Rédemption, un beau polar sur l’enfance et l’amitié, dans la veine du Stephen King période Stand By Me. De plus, le cadre (la Grande Dépression) m’attirait assez.

Malgré tout ça, c’est la déception qui prédomine, sans que je puisse dire que le texte soit mauvais, et sans vraiment savoir pourquoi ça ne ma pas plu.

Trop d’attentes d’une part certainement, un contexte personnel pas forcément très favorable à la lecture en ce moment (en juin je cours partout, je suis sur les rotules), et puis le roman.

C’est bien écrit, comme d’habitude, l’action et le suspense ne manquent pas, mais la sauce n’a pas pris, tout simplement. Pas vraiment d’affinités avec les personnages, qui ne m’ont pas touchés plus que ça. Et surtout, une impression de « too much » quasi permanente. Comme si l’auteur avait voulu m’en mettre plein la vue du début à la fin. Ça a apparemment marché pour beaucoup, car le livre a l’air de plaire. Pas pour moi. J’ai vite arrêté de compter les morts tant les personnages tombent comme des mouches autour de Sid et Carson. À force de rebondissements, parfois abracadabrantesques, on se dit par moment « mais qu’est-ce qui va encore bien pouvoir leur arriver ? ». L’histoire elle-même est difficilement crédible par certains aspects, et effectivement, je n’y ai pas souvent cru.
Il n’en demeure pas moins que Patrick Graham sait raconter une histoire, qu’il y a de belles trouvailles, et des moments (plus ou moins) émouvants.

Au final, même si je n’ai pas été emballé, je ne pense pas que Des fauves et des hommes soit un mauvais roman. D’ailleurs, il plaira sans doute à nombre d’entre vous, si ce n’est déjà fait…
Je lirai quand même le prochain Graham qui, je l’espère, me plaira davantage.

Des fauves et des hommes, de Patrick Graham, Anne Carrière (2012), 419 pages.

commentaires
  1. Dorsi77 dit :

    Moi c’est le contraire j’avais détesté L’Apocalypse selon Marie et j’ai trouvé celui ci beaucoup plus intéressant et prennant

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  2. Petitpoulet93 dit :

    Avez vous le code 93 d’Olivier NOREK si oui qu’en pensez vous? Merci

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  3. Petitpoulet93 dit :

    Avez vous lu Code 93 d’Olivier NOREK? Le cas échéant qu’en pensez vous? Merci

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  4. […] selon Satan (2007), puis pour Retour à Rédemption (2010) et plus récemment pour le très bon Des fauves et des hommes (2012), on lui doit aussi L’apocalypse selon Marie. On sait donc à quoi s’attendre […]

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